LES MOUCHEURS ANDEGAVES

21 rue des Feux Follets 49100 Angers: contact@moucheurs-andegaves.com
loire

Challenge Hiver en LOIRE

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Tout est à explorer et découvrir bien sur, mais quelques points connus peuvent être rappelés pour participer au "CHALLENGE HIVER"

Période de fermeture:

Pêche des poissons blancs en sèche ou noyée toute l'année, mais brochet et sandre fermés du 30 janvier au 1er mai. Donc, pas de streamer à cette période.

Les crues:

La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées.  Les hautes eaux se déroulent en hiver et au tout début du printemps, et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 1 630 à 1 830 m3/s, de janvier à mars inclus (avec un maximum en janvier). À partir du mois d'avril, le débit diminue progressivement jusqu'aux basses eaux d'été qui ont lieu de juin à octobre, entraînant une baisse du débit mensuel moyen jusqu'au plancher de 242 m3/s au mois d'août. Mais ces moyennes mensuelles cachent des fluctuations bien plus prononcées sur de courtes périodes ou selon les années. La Loire angevine n'est à priori pas concernée par  les crues dites cévenoles  (liées à des pluies d'origine méditerranéenne, courtes mais intenses sur de petits bassins versants), qui, sauf circonstance exceptionnelle n'ont pas d'effets en aval de Villerest.  La crue cévenole de 2003, qui s'est fait ressentir jusqu'en Loire moyenne, avait été grossie par un apport important de précipitations sur le Morvan.La Loire angevine, comme le reste du bassin connaît des crues de type océanique liées à de longues périodes pluvieuses amenées par l'influence océanique, généralement en saison froide, s'étendant sur une grande partie du bassin versant.  Les crues peuvent survenir de janvier à juin et d'octobre à décembre.

Les postes:

Chercher les rives exposées au soleil, et profiter de sa chaleur quand il apparaît (de 11h à 16h), en raison des crues, il faut cherches les reculs en bordure de courant et les boires inondées. Attention, certaines de ces boires sont en réserve de pêche.

Les poissons actifs l'hiver:

L’ablette:

L'hiver, elle se regroupe en larges bancs dans les reculs. Dès l'apparition d'un rayons de soleil,  ont les voit apparaître évoluant très près de la surface, avec de petits gobages. Petites mouches obligatoires (H 16 à 22), unique ou trains de 3 mouches, sèches noyé ou nymphes.

Le chevesne:

On le trouve sur les mêmes postes. C'est un maraudeur, il ne faut donc pas hésiter à le chercher et surtout à pêcher très près de la bordure. Pêche en sèche possible au moindre rayon de soleil, sinon, noyée ou petit streamer.

La vandoise:

Qui réapparaît en Loire est active l'hiver. Elle se reconnaît par des petits gobages comme le fait l'ombre. On la distingue d'un chevesne par l'absence de liseré noir sur les écailles, par une bouche inférieure  et surtout par une nageoire annale concave.

Et bien sur les carnassiers, brochets, perches, aspes...

Les mouches:

En hiver, les rares insectes encore présents sont les chironomes, donc le plus souvent  minuscules moucherons noirs ou gris clair montés sur hameçons n° 20 à 24, ou chiro émergeant. Ne pas oublier les quelques gros insectes de fin d'automne comme les tipules.  Trains de noyées quant absence d'activité. Petit streamer à grand plumeau à brochet, en respectant la fermeture du carnassier et en rappelant que la différence entre une grosse noyée brillante et un streamer restera à la discrétion du garde qui vous contrôlera....

Reportage: 1 -début octobre 2011:

Octobre commençait plutôt bien, et ce en raison d'une situation exceptionnelle et plutôt catastrophique sur le plan écologique. En raison de la sécheresse, la Loire a rarement été aussi basse, désertant nombre des bras secondaire, mais en contre partie, faisant découvrir de nouveaux postes, veines d'eau et radiers.  Si on rajoute à ces conditions un été indien inattendu avec jusqu'à 30° un week-end d'octobre, c'est le paradis. Festival de chevesnes, ides, et vandoises qui reviennent, et découverte du nouveau venu, l'aspe qui semble offrir tous les atouts d'un poisson de sport pour les moucheurs, activité de surface, combativité... et absolument aucun intérêt culinaire!!!!



Ces magnifiques conditions nous ont poussé à organiser une sortie Loire le WE du 15 octobre avec découverte de nouveaux spots. Hélas, si le soleil était incontestablement au rendez vous, le vent d'Est aussi. La Loire que l'on rejoignait parfois au prix d'une longue marche dans des déserts sableux était magnifique, eaux basses et transparentes. Mais pas d'activité en dehors de mulets quasi imprenables en fin de saison et de petits chevesne sur les bordures. C'est seulement en fin de soirée que des chasses sur un retour permettront de voir quelques petits aspes. Nos spécialistes mulets ne s'en sortiront pas si mal avec un mulet pris en sèche et deux en nymphe. En tout cas, cette magnifique journée nous aura permis de déguster quelques huîtres de Bretagne et lardons d'Anjou en bordure de Loire, de prendre de magnifiques photos aux premières lumières d'automne et de confirmer un vieil adage: Vent qui redescend le courant, n'est pas péchant....
Les connaissances des moucheurs andégaves d'hiver progressent!!

loir

 

Reportage:2- 1 novembre 2011:

Deux copains aux bords de la Loire

 C’est avec un ciel vraiment clément pour un 1er novembre que Roland et moi sommes partis une fois de plus taquiner le chevesne. Le niveau bas du fleuve ( -0,36m) permet d’explorer l’ensemble du bras en cuissardes, à partir de 14h00.

 Roland pêche en sèche et prend de nombreux poissons de taille modeste (entre 10 et 30 cm). Je pêche avec de petits streamers  mais les  petits poissons sont vraiment localisés dans des arrivées d’eau de faibles profondeurs mais nombreux. Vers 16h, les 35 cm commencent à taper dans la mouche en bordure  et dans les courants principaux.

De 16h 30 à 17h, c’est le néant.  Je pense à changer pour une nymphe mais « j’ai la glue » comme dit Roland. Vers 18 h, je repars avec un streamer un peu plus lourd  qui permet la capture de deux beaux 45cm et d’autres 30 cm, et ce, presque à la tombée de la nuit.

 Roland m’attend près de la voiture. Sur le chemin du retour, nous échangeons nos observations. Il semble que les plus gros poissons ne montent que beaucoup plus rarement sur les sèches. L’utilisation de petits streamers  a permis la capture de plus gros poissons ; une mouche plus lourde en fin de soirée a  permis de plus belles prises. Peut-être faut-il pêcher plus lourd en début d’après-midi ? Beaucoup  reste à découvrir…

Olivier . M

chevesne2

Reportage:3- 5 novembre 2011:

Week-end du 5 novembre, eaux toujours aussi basses, temps couvert mais éclaircies d'automne dans l"après midi.

Je vais sur un bras de la Loire où j'avais vu l'automne dernier des vandoises gober dans une grande veine d'eau. Las, la veine d'eau n'est qu'un filet...mais l'eau est claire comme de l'évian, il reste encore quelques mulets, et les chevesnes sont en bordures, dans les trous d'eau. Le temps est doux et il y a une éclosion de chiros et petits éphémères gris. Mais rien ne fait avec mes délicates imitations sur hameçon de 20 et c'est finalement une bonne grosse mouche en chevreuil qui fera monter les poissons. 10 à 25cm, la grosse mouche ne fait pas peur aux petits, comme ces spirlins. C'est une bonne surprise, les spirlins sont des indicateurs d'eau de bonne qualité et oxygénée!! J'ai la surprise de croiser ensuite Domimique, qui péchait en amont, lui aussi avec une grosse mouche!! Il venait de se faire casser sur un énorme pépère partis dans les herbiers. La sèche marche encore......
Phil.

Reportage:4- 6 novembre 2011:

L'eau monte!

Un rapide coup d'oeil ce matin sur le niveau de la Loire aux Ponts - de - Cé : - 0,27 m ! La Loire a
récupéré 3 cm d'eau depuis hier. Il n'en fallait pas plus pour me  rendre au bord du Louet

vers 14 h 00.
Les copains sont bien de sortie, mais en bancs, l'eau est claire. Au programme, des poissons de
30 - 35 cm relativement proches les uns de autres, et qui font la navette dans un courant rapide et  peu profond (30 cm). Bizarre ce comportement grégaire...Le petit streamer fétiche, en animation rapide,  permet de s'amuser une vingtaine de fois sans changer de place avec des poissons en pleine forme.

 Plus haut, sous un saule, un gros père fait une belle vague derrière le streamer. Il est prêt à en découdre. Obligé de laisser partir dans les racines (13/100). Décroché! A bientôt sous le saule...L'activité des poissons  ralentit vraiment vers 17h00.

 Roland a aussi remarqué que certaines zones habituellement colonisées la belle saison sont actuellement désertes.Les secteur de pêche sont donc plus réduits.

A nous de localiser les zones d'activité. Passionnant...

 Olivier. M

Reportage:5- Week end du 11 novembre 2011:

WE du  11  novembre,  expedition recherche et developpement avec notre président bien aimé.
Dur, les eaux ligériennes ont monté et sont fortement teintées. mais en cherchant bien, nous trouverons une petite boire  aux eaux calmes et plus claires . Et là, en bordure d'herbiers ou sur des plages de sables aux eaux réchauffées par un beau soleil d'automne (19°C tout de même), nous nous amuserons avec quelques petits chevesne en sèche... keep going

Phil.

Reportage:6- 12 novembre 2011:

L'eau monte trop vite!


Samedi 12 novembre, l’eau est montée très rapidement à 0,60m en se teintant fortement.

A la recherche d’un bras pas trop haut, je trouve enfin  le site idéal vers 14 h00. Les dépôts de vase sur les crêtes de sable m’indiquent tout de suite que le niveau redescend sérieusement, ce qui n’est jamais bon. Pour couronner le tout, un vent sud-est  zèbre le bras sur quelques secteurs. Je pêche donc les zones abritées sans grand espoir. Aucune activité de surface. Je teste au streamer, rien de rien…. Vers 16 h00 un gobage en face moi. Grosse mouche en cervidé : 4 petits chevesnes, et ce fut tout.
S’il fallait encore le confirmer, l’eau descendante n’est jamais un bon présage (le vent d’Est non plus)

 Olivier. M

Reportage:7- 18 novembre 2011:

Le bonheur est dans les prés

18 novembre, entre midi et 2, après une montée rapide puis une redescente partielle, le niveau d'eau s'est stabilisé, temps ensoleillé et peu nuageux. Une question me trottait dans la tête, les poissons allaient-ils coloniser les boires habituellement asséchées et herbeuses? réponse ce jour: la montée des eaux a formé des petits étangs dans les champs entre deux épis.

Là l'eau est claire, des mulets sont encore là, les blancs se baladent aussi entres les herbiers et gobent je ne sait pas quoi.
En présence de nombreux chiro, petite mouche de 20 sur pointe de 12 et soie de 4. Un régal, pas bien gros, mais à vue: chevesne, gardons, rotengles viennent rigoler.

Plus loin, comme un lac enfermé entre deux épis, pas de vent, surface d'huile et gobages par ci par là, comme dans un réservoir.
Pêche des gobages au petit chiro émergeant, toujours pas bien gros, mais un régal sur la soie de 4, chevesnes, petits aspes et ablettes...

J'ai la surpise de sentir mon coeur battre à chaque gobage, comme s'il s'agissait de truites records, effet secondaire du chalenge hivers??? Viens essayer Jean Ba, cela te rappellera tes tacons...............


Une chose est sure, plus que jamais, pêcher le postes en sèche ne sert à rien, il faut chercher les gobages. Ces petits blancs qui ont souvent quelques écailles en moins..., en même temps que ces beaux herbiers innondés me créent maintenant un grave dileme, soie de 4 pour sèche ou soie de 8 pour gros streamer ????? On s'amuse en sèche sur des petits, ou on tente le gros carnassier avec le risque d'une taule??? Réponse bientôt

Phil.

Reportage:8- 20 novembre 2011:

Un pique-nique en novembre

C’est décidé, demain matin (samedi 20/11) on va pêcher !

La météo clémente nous a décidés, Roland et moi, à partir une fois de plus en maraude sur la Loire.
Du pont, vers 10 h30, on distingue un banc de copains vraiment en recherche de nourriture dans ce courant moyen de très faible profondeur( 30 à 40 cm maximum).

Le niveau s’est stabilisé progressivement toute la semaine à 0m. Dans tous les courants plus rapides, et plus profond, le néant ! Nous prenons une dizaine de poissons entre 20 et 25 cm au streamer jusqu’à 12h00. Je décide d’explorer l’amont à la recherche de veines d’eau favorables mais rien, même sur les postes habituels en eau calme. 13h 30, mon estomac me rapproche du pont où Roland lézarde au soleil. Machinalement, je jette un œil sur le deuxième courant sous le pont qui remonte d’un joli radier. Mon cœur s’accélère car une dizaine de 30 -35cm font la navette dans le courant à la recherche de nourriture. Un petit streamer fait fuir les deux premiers.

Changement immédiat pour une sèche en cervidé qui décale les poissons. Je les vois suivre, se coller à la mouche sur 2m !, voire la goutter sans la prendre, comme en réservoir, un régal ! Cinq cabots succombent à la tentation avec des gobages très discrets, mais pas le plus gros sujet de 40cm qui fuit systématiquement tout ce qui tombe sur l’eau.
Du coup, il est vraiment l’heure de manger car le spot est désert. Assis sur une plaque de schiste, face à la rivière, on est au soleil au mois de novembre, le bonheur. Des petites olives à ailes grise sortent régulièrement. L’après-midi, rien de bien passionnant.

L’activité reprend entre 16 h et 17 h00, en sèches sur une cervidé complètement destroy (confirmé par Roland qui a pris avec la même mouche), mais sur de petits poissons (20 cm maximum) Tous les poissons de la journée ont été pris entre 10 et 30 cm d’eau, dans un courant moyen et généralement sur un tapis herbeux.
Deux questions se posent : Que se passet-ils entre 14h00 et 16h00, et où sont les gros pères de 45 et plus que l’on prenait encore en septembre.
Je pense mettre une nymphe plus une noyée la prochaine fois en eau plus profonde, dans l’après-midi, on ne sait jamais….

Olivier.M

Reportage:9- 26 et 27 novembre 2011

Les bijoux de Loire

L'eau est toujours basse, incroyablement claire et les températures clémentes. Petite visite sur un bras de Loire où j'ai la surprise de rencontrer Olivier. Les petits chevesnes sont là, toujours friands d'une gros chironome parachute. Ils sont pas bien, gros, mais dans l'eau claire, on les pêche à vue, et on peux faire des photos superbes. Il reste encore pas mal de mulets, dans l'eau claire, ils n'ont plus grands chose à filtrer, mais Olivier, grand spécialiste du mulet, a oublié sa boite de nymphe. Tant pis, je n'aurais pas de démonstration. Vers midi, alors qu'il s"en va explorer un autre spot, arrive un banc de belles vandoises qui s'installe dans le courant. Que du bonheur, ces poissons sont rapides, combatifs et magnifiques, de vrais bijoux de Loire.

Phil.

Reportage:10- Début décembre 2011

Le niveau de la Loire a encore baissé (-0.30m) et j’explore le bras aval sans aucun poisson en vu et c’est dommage car l’eau est claire. De retour au pont, où seuls les petits chevesnes étaient présents, j’ai le plaisir de rencontrer Philippe et nous pêchons la partie amont sans succès hormis quelques mulets encore présents. ( Nous ne les avions jamais vus aussi tard que le 15 novembre avec Roland).

L’après-midi, je retrouve ce dernier sur un autre spot de Loire et l’exploration se montre aussi décevante que le matin. Le courant est fort, l’eau est froide et fatigue vite. Un peu dépité, je redescends vers la voiture et croise Roland a genoux sur le sable. Il ne prie pas mais se cache des mulets. Il en a touché 5 dont un sur le sable. J’ai retrouvé ma boîte de nymphes et je me dis qu’un mulet le 26 novembre est aussi un beau challenge. De retour sur la plage, les copains sont actifs et font de joyeux remous. Au moment où je change de mouche et assure bien le nœud, un tractopelle décide subitement d’extraire un peu de sable … On est samedi, il est 16h 30 et je me dis que ce n’est vraiment pas ma journée. Les mulets semblent malgré tout restés actifs et la chance me souri enfin : une belle tirée sur la nymphe prise au fond et le voilà pris. Il faut toujours y croire !

Olivier


ET UN, ET DEUX, ET TROIS, ET....... L'eau est toujours aussi basse et claire. Comme Olivier le notait, les chevesnes sont très grégaires. Celà implique d'explorer de nombreux postes vides, mais quand on tombe sur un bon, c'est des dizaines et des dizaines de chevesnes de toutes tailles qui sont rassemblés, dans peu d'eau.
La pêche devient vite lassante, le gros sedge en poil n'a pas le temps de faire 5 cm de dérive avant d'être happé. Le jeu est alors de poser le plus précisément possible sur la tête des gros en évitant les petits!! Et croyez moi, les chevesnes d'hivers ont la patate!! Pas de problème pour prendre une cinquantaine de poissons si je le voulais, et ma mouche finie toute "dépapotée".
Les températures sont encore clémentes, et j'aurais la surprise de voir éclore des olives (peut être même une blue dun) dans mes waders, en Loire!! Et encore meilleure surprise, de découvrir des rosés des près sur le retour, et là, pas de nokill pour les champignons!

Phil.

Reportage:11- Samedi 10 décembre 2011

Les mulets de décembre

Les mulets de décembre Le soleil de décembre nous attire une fois de plus sur la Loire, où le courant d’eau claire s’étire de plus en plus sur les berges. Le niveau a monté régulièrement cette semaine et avoisine le 0 m.

Vers 16 h 00, je retrouve Roland assis sur la berge au soleil et quand il fait le lézard, ce n’est pas bon signe (une seule tirée sur la nymphe et c’est tout, mais le vent est à l’est ...). En ce qui me concerne, bredouille totale !

Nous changeons de plage pour retrouver un bras de Loire où le courant est plus calme. Quelques mulets sont en quête de nourriture, à l’abri du vent mais très près de la berge. Notre ombre porte loin. Je décide de pêcher amont mais les mouches ne donnent rien. Quelques chironomes gris sortent de l’eau : va pour une nymphe de chiro qui séduit deux d’entre eux. Le premier remonte au milieu du bras… Surtout ne pas le brider car j’ai une soie intermédiaire sur un Vivarelli, donc pas de backing. Le bras est praticable en waders , heureusement, ce qui permet d ‘accompagner les poissons sur 20 mètres. Génial les mulets de décembre, vive l'oxyène! Plus en amont, j’ai la berlue car il y a plus de 100 poissons qui frottent sur les herbes. Roland en a décroché trois plus bas. Il a lui aussi repéré 200 copains. Pour lui, c’est la nouvelle vague qui remonte et qui chevauche celle qui descend encore. Les poissons semblent bien éduqués et je penche plutôt pour la vague descendante, car l’automne est resté doux cette année..

Une chose est sure, c’est la première fois que l’on voit autant de mulets en décembre. I y a bien des narcisses dans mon jardin alors…! La jonction n’est plus très loin avec les copains de février … A suivre.

Olivier.

R

Reportage:12- Samedi 10 décembre 2011

Pas de Noel pour les moucheurs andégaves

Et oui, cela ne pouvait pas durer, l'eau s'est mise à monter à partir du 19 décembre, la Loire est boueuse, et charrie des blocs d'écumes et de débrits divers, vestiges de la tempête Joachim..
Plusieurs explorations, mais pas d'activité, pas de poisson visible.

Il va falloir attendre l'année prochaine!! Phil

Reportage:13

2012 C'EST PARTI!!

Niveau mouche, quelque uns ont eu leur Noel tout de même , comme Roland qui a ses mulets de Loire le 24 décembre!! La fin de l'année et début janvier ont été identiques, incroyablement doux, et pluvieux ce qui a fait monter les eaux. Cela n'a pas empêché l'activité et j'ai pu voir de nombreux gobages sur un bras de Loire innondé et boueux, sur des chironomes noirs mais bon j'étais en balade familiale, sans ma canne. Depuis mi janvier c'est enfin l'hivers, avec les premières gelées de l'année, et un temps sec et froid avec un beau ciel leu d'hivers. L'eau est redescendue, quittant les près en laissant ça et là de grande flaques à héron. les mulets sont arrivée.. ou jamais parti.... Boosté par ce soleil, je retourne sur le bras aux gobages prometteurs. Mes bottes crissent sur l'herbe gelé, le ciel est bleu pur et l'eau d'huile mais rien, le froid a visiblement calllé tout le monde. Mais prévoyant je sort ma grosse soie avec une mouche à brochet que j'avais embarqué au cas où!

Et là, après quelques passage, belle tape et combat lourd, un chevesne gigantesque avait avalé ma mouche à brochet, premier poisson de l'année!

Phil

Reportage: 14

Les MULETS du froid

C’est dimanche 22 janvier lors d’une promenade dominicale que j’ai pu apercevoir avec surprise quelques mulets entre deux eaux sur la Loire. Dans la semaine, Marc m’informa de leur présence plus bas sur le fleuve. J’en informai Roland par téléphone pour qu’il puisse expérimenter quelques postes et quelques mouches pour le week-end qui arrivait.

Jeudi-soir, mon conseiller technique m’annonce ses premières prises de l’année, officiellement le lundi 23 janvier. A la question, quelles mouches ? , j’ai comme toute réponse : « oh, les classiques…. ». Cette précision diabolique de Roland m’oblige à passer la soirée à l’étau, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Samedi- après midi, le binôme est sur la Loire à 13 h30. Il fait 7 °C. Immobile dans l’eau entre les herbes, je regrette vivement l’absence de mon caleçon long bien rangé dans l’armoire. Quelques remous sporadiques montre qu’ils sont bien là, mais le vent du nord ralentit l’activité de surface. Il faut donc pêcher l’eau. Les poissons autour de l’île se décrochent rapidement, il y en a même un qui a la bonne idée de slalomer entre les herbiers de la rive d’en face, bref, une mouche en moins et une pointe en 18 à refaire. C’est dommage, celui-la avait une belle patate et j’étais presque sur le backing orange fluo tout neuf.

Les copains comprennent assez vite le manège pour un début de saison et stationnent beaucoup plus en aval. Comme je n’ai pas envie de remplir mes cuissardes vu la température de l’eau, je décide de les attaquer par la rive d’en face. Il faut retraverser le bras ce qui réchauffe un peu, et se faufiler entre les herbes sans trop faire de vague pour les rejoindre. Les premiers combats sont très puissants et les poissons ont de belles couleurs argent. Leur aspect effilé confirme leur récente remontée. J’ai la chance de faire 4 à O, mais peu importe car Roland en a déjà fait autant dans la semaine et c’est lui qui a pris le premier de l’année,( respect !) Sachant qu’il tourne à environ 200 mulets par saison, il ne va sûrement pas en rester là...

Olivier

Reportage: 15

ICE FISHING

Début février, enfin un vrai hiver, de la neige, puis un bon -5° et de la glace sur les bords de Loire.

Rien de mieux pour le challenge hivers, boostés par la prise récente de mulets, je rejoins Olivier sur les bords de Loire. Grand ciel bleu, froid glacial, les craquements de la glace qui emprisonne les bancs de sable et les herbiers sont impressionants. Une vraie petite sibérie. Mais malgré une eau claire et une très bonne visibilité , nous ne verrons qu'un poisson non identifié monter en surface, et aucun mulet. Il faut avouer que l'eau a baissé, ce qui n'est pas très bon avec le vent d 'est, tant pis, nous fairons de belles photos sans poisson cette fois ci.

Phil

Reportage: 16

Les sports d'hiver

Après avoir reçu un mail de notre informateur attitré sur la Loire

(merci Marc!), c’est sans trop de conviction que nous partons samedi en début d’après-midi. Disons que la Loire sous la neige et la glace peut valoir à elle seule le déplacement. Les photos de Marc sont quand même explicites sur la présence des poissons. On emmène donc le matos et les polaires.

Quel spectacle  de voir la Loire charrier ces grosses lentilles de glace et de neige mêlées  et d’entendre leur crissement dans le courant !

« La boire doit être gelée », me dit Roland.

L’arrivée nous réserve une belle surprise avec des mulets en activité dans les herbes sur une petite parcelle d’eau non gelée.

Montage rapide des cannes, une pointe en 20/100 vu l’encombrement de la zone et nous voilà les pieds dans la neige les yeux fixés sur la bas de ligne. Roland commence assez vite avec 3 poissons de remontée bien effilés. N’ayant pas mis ses cuissardes afin de garder « les pieds au chaud », il s’agenouille par réflexe dans l’eau dont la température le réveille rapidement.

En fin d’après-midi, nous en sommes à 7- 8 mulets, ce qui est assez surréaliste vu les conditions.

La palme revient à mon ami avec un beau 59 cm ramené sur la neige.

Olivier .

Reportage: 17

J'AI SUIVI LES PAS DU MAITRE DANS LA NEIGE

Mi février, glace et neige n'ont que très temporairement callé les mulets remontants comme nous l'ont montré Olivier et Rolland.
Après quelques conseils du maitre Olivier, j'atteins une boire encore en partie gelée, des plaques de neiges sont encore là, et les mulets aussi.

Une imitation de vaseux fera l'affaire, enfin les photos que j'attendais, symbole de ce challenge hivers, des poissons dans la neige!!

Phil

Reportage: 18

DERNIERS JOURS AVANT LE PRINTEMPS.

Derniers jours d'hivers, mais première journée printanière, difficile de résister. L'eau de Loire est assez basse et incroyablement claire, très facile de localiser les poissons, et ce sera un festival d'ides (les premiers de la saisons) et de mulets (méfiants et particulièrement combatifs)

. Phil

Reportage: 19

DES POISSONS BIEN MEFIANTS.

Ca y est ! Nos amis les mulets sont bien revenus sur les rives de la Loire. L’eau est claire et relativement basse pour la saison (0.5m) et les copains sont très méfiants. Ils se décalent systématiquement de 10 à 20 m en aval après un raté.. Il faut pêcher à genoux et relativement loin, puis chercher la mouche qui va les séduire car aujourd’hui il n'y en a qu ’une !

Le backing peut enfin prendre l’air dans le lit majeur et quelques chandelles sont les bienvenues. Roland et moi relâchons une dizaine de poissons chacun au cours de cette belle journée. Mon ami reste redoutable à ce petit jeu…

Olivier

 

Reportage: 20

LA SECHE EST DE RETOUR.

Le printemps est dans deux jours, mais les eaux basses et le rechauffement des journées sont plus que favorables. J'ai délaissé les mulets très nombreux pour m'attaquer à des bancs d'ablettes en pleine activité. Quel plaisir de ressortir la boite de mouches sèches, un moucheron noir fera l'affaire pour ces demoiselles. Quelques chevesnes s'inviteront au diner dont un qui avait eu manifestement maille à partir avec un gros brochet.......que j'avais vu chasser. Mais les streamers étaient sagement restés dans la voiture!!

Phil

 

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